En novembre prochain, Anaïs Pichereau représentera fièrement les couleurs de France Sclérose en Plaques lors du Championnat du monde de Canicross ICF à Pardubice, en République Tchèque. Athlète handisport passionnée, enseignante et éducatrice canine, Anaïs est aussi une battante qui incarne les valeurs de résilience, d’inclusion et de dépassement de soi.
actualitédu 7 au 9 novembre 2025 en République Tchèque
Un parcours inspirant
Diagnostiquée d’une sclérose en plaques en 2019, Anaïs aurait pu baisser les bras. Au contraire, elle a choisi de transformer cette épreuve en moteur de vie. Le canicross est devenu sa thérapie, son terrain de liberté et un moyen de montrer que le sport peut repousser les limites du handicap.
« Chaque entraînement, chaque compétition est pour moi une victoire contre la maladie », explique-t-elle. « C’est un message d’espoir pour toutes les personnes atteintes de SEP ».
Une équipe à quatre pattes
Anaïs ne court jamais seule. À ses côtés, deux chiennes exceptionnelles l’accompagnent dans son aventure :
Une athlète de haut niveau
Depuis plusieurs années, Anaïs multiplie les titres : championne régionale, vice-championne et championne de France, sans oublier ses trois titres de vice-championne du monde en catégorie handi/adapted.
Son palmarès illustre sa détermination, mais aussi la force du binôme qu’elle forme avec ses chiens.
Pour Anaïs, ces championnats ne sont pas seulement une compétition personnelle. C’est un combat partagé : pour ses filles, pour ses chiennes Mya et Vici, pour toutes les personnes atteintes de sclérose en plaques qui n’ont plus la chance de courir, et pour défendre une valeur essentielle : l’inclusion par le sport.
Chaque course est une victoire contre la maladie. Entourée de Mya, son chien d’assistance adopté et de Vici, symbole d’avenir, elle trouve dans le sport une véritable thérapie qui lui permet de repousser les limites du handicap.
À travers son témoignage, elle rappelle aux jeunes diagnostiqués que la SEP ne rime pas forcément avec fauteuil : l’activité physique peut être une source de liberté et d’inclusion. Et les mots de sa fille, admirant sa force et sa persévérance, résonnent comme un message universel : rien n’est impossible quand on refuse de céder.
Derrière chaque sclérose en plaques, il y a une histoire. Patients, patientes et professionnels de santé témoignent ici de leur vécu avec la sclérose en plaques : des parcours sincères, des défis, mais aussi de l’espoir.
J’ai été diagnostiquée de la SEP à 23 ans. tout s’est un peu effondré au début, mais aujourd'hui, avec les traitements et un bon suivi, je vis quasi normalement. La maladie m’a appris à mieux écouter mon corps, à ralentir quand il le faut, et à savourer les moments où tout va bien. Je refuse de laisser la SEP définir qui je suis.
Emma
Patiente
Apprendre que j’avais une forme progressive a été un bouleversement. Ce n’est pas facile de voir mon quotidien changer petit à petit, mais j’ai appris à réinventer ma façon de vivre. Je me suis entouré d’un réseau solide, et je trouve du réconfort dans les petits progrès. Il y a des jours difficiles, bien sûr, mais je continue d’avancer, à mon rythme.
Stéphane
Patient
Être neurologue, c’est bien plus que poser un diagnostic à mes patients.
C’est les accompagner, les rassurer, les écouter.
Mon rôle, c’est d’être là, pour eux, à chaque étape.
Parce que la sclérose en plaques ne se combat pas seul : on avance ensemble, patients et soignants, avec confiance, énergie et espoir.
Renaud
Neurologue