La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire chronique du système nerveux central qui perturbe la communication entre le cerveau et le reste du corps. Mieux comprendre la SEP, c’est déjà mieux vivre avec.
Comprendre la sclérose en plaques (SEP)
La sclérose en plaques affecte le cerveau, la moelle épinière et les nerfs optiques. Elle est considérée comme une maladie auto-immune : le système immunitaire, censé défendre l’organisme, attaque par erreur la gaine de myéline, une substance qui entoure et protège les fibres nerveuses.
Cette atteinte provoque des troubles dans la transmission de l’influx nerveux entre le cerveau et le reste du corps, à l’origine de nombreux symptômes (fatigue, troubles moteurs, visuels, sensitifs, cognitifs, etc.). Dans certains cas, la myéline peut être en partie réparée – on parle alors de remyélinisation –, permettant une amélioration ou une disparition temporaire des symptômes.
Cependant, lorsque la myéline n’est pas restaurée, les neurones exposés peuvent dégénérer, entraînant progressivement un handicap durable.
La sclérose en plaques est une maladie neuroévolutive, non contagieuse et non héréditaire. Elle résulte de l’interaction de plusieurs facteurs génétiques et environnementaux (tabac, déficit en vitamine D, infections virales, surcharge pondérale, déséquilibre du microbiote…).
Données | Chiffres |
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Personnes vivant avec la SEP, dans le monde | Environ 2,8 millions |
Personnes vivant avec la SEP, en France | Plus de 130 000 personnes |
Nouveaux cas de SEP par an, en France | 4 000 à 6 000 personnes |
Âge moyen du diagnostic de SEP | 25 - 35 ans |
Sexe ratio | 3 femmes pour 1 homme |
Répartition géographique / Prévalence | plus élevée dans le Nord-Est que dans le Sud et dans l'Ouest |
La sclérose en plaques peut se déclarer à tout âge, y compris chez l’enfant et les personnes de plus de 60 ans. Elle est aujourd’hui la première cause de handicap non traumatique chez le jeune adulte.