La sclérose en plaques touche souvent les personnes à un âge où la vie professionnelle est en plein essor. Maintenir son emploi, l’adapter ou en changer devient parfois nécessaire. Cette page vous guide dans vos droits, vos démarches et les soutiens possibles pour rester acteur de votre parcours.
Travailler avec une sclérose en plaques, c’est possible. C’est aussi un défi au quotidien. Selon l’évolution de la maladie et les symptômes, chacun doit pouvoir adapter son activité professionnelle sans perdre sa place ni son estime de soi. Il existe des aides, des dispositifs et surtout des solutions concrètes. L’important : ne pas rester seul.
Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH)
C’est souvent la première étape pour obtenir des adaptations au travail. La RQTH permet notamment :
Cette reconnaissance, à demander auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), peut être accordée pour un à dix ans (ou à vie). Elle ne signifie pas forcément que l’on doive en parler à son employeur, mais elle facilite les démarches en cas de besoin d’aménagements.
Interlocuteur clé, il agit dans l’intérêt du salarié, avec une connaissance fine des contraintes du poste. Il peut :
Même en arrêt maladie, vous pouvez le consulter pour préparer un retour à l’emploi.
Obligatoire dans les structures de plus de 250 salariés, il peut :
La pension d'invalidité (secteur privé)
Attribuée en cas de réduction de la capacité de travail d’au moins deux tiers. Elle peut être :
Le temps partiel thérapeutique
Il permet de reprendre le travail à temps partiel tout en percevant des indemnités journalières.
Les contrats de prévoyance
Dans le secteur privé, la plupart des entreprises proposent des contrats de prévoyance qui peuvent :
N’hésitez pas à demander la notice d’information à votre employeur ou à consulter votre convention collective.
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