Traitements

Définir le traitement le plus adapté à votre maladie et en fonction de vos projets de vie est une décision à partager avec l’équipe soignante. Trouver le traitement le plus adapté à votre situation vous permettra de mieux vivre avec la maladie au quotidien.

Comprendre les approches thérapeutiques selon les formes de la maladie

La prise en charge de la sclérose en plaques (SEP) repose sur plusieurs types de traitements, adaptés à l’évolution de la maladie et aux besoins de chaque personne. Ces traitements ont pour objectif de réduire l’intensité ou le nombre de poussées, ralentir la progression du handicap et soulager les différents symptômes pour améliorer la qualité de vie. Ils doivent toujours être décidés avec votre neurologue, en tenant compte de votre situation médicale, de vos projets personnels et de votre mode de vie. 

Le traitement des poussées

Les poussées de sclérose en plaques correspondent à l'apparition de nouveaux symptômes ou à l'aggravation de troubles existants. 
Seules les poussées jugées invalidantes nécessitent un traitement spécifique. 

  • Le traitement le plus courant repose sur la prise de corticoïdes à forte dose pendant quelques jours. Il peut se faire à l'hôpital ou au domicile, sous forme de perfusion ou de comprimés. 
  • Son objectif : accélérer la récupération, sans modifier l'évolution de la maladie à long terme.          
En cas de poussée durant la grossesse ou si les corticoïdes sont inefficaces, d'autres options existent (comme les échanges plasmatiques), décidées par l'équipe médicale.

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Le traitement de fond des formes rémittentes 

Les formes rémittentes (les plus fréquentes) évoluent par poussées. Un traitement de fond est proposé dès le diagnostic pour limiter le nombre de poussées et ralentir la progression du handicap. 
Il existe deux grandes familles de traitements : 

  • Traitements de moyenne efficacité
    Ils sont souvent proposés en première intention. Ce sont des médicaments administrés par voie injectable ou orale. Ils sont bien tolérés et font l'objet d'une surveillance régulière. Ils correspondent aux interférons et à l'acétate de glatiramère pris par voie injectable, et au diméthylfumarate et tériflunomide pris par voie orale. 
  • Traitements de haute efficacité
    Proposés lorque la maladie est plus active ou si les traitements initiaux ne suffisent pas. Ils agissent plus fortement sur le système immunitaire et nécessitent une surveillance renforcée.
    Il s'agit de l'ocrélizumab, l'ofatumumab et le natalizumab pris par voie injectable, et le fingolimod, le ponesimod et le mavenclad pris par voie orale. Il existe également des traitements de recours comme la mitoxantrone ou les greffes de cellules souches.

Le choix du traitement dépend de l'activité de la maladie, des préférences du patient, du mode d'administration souhaité et, le cas échéant, d'un projet de grossesse.

Les traitements des formes progressives 

À ce jour, il n'existe pas de traitement de fond pour les formes progressives. Seul l'Ocrelizumab peut être utilisé dans les formes secondairement progressives s'il existe des poussées surajoutées. 

Traiter les symptômes au quotidien 

Une prise en charge globale est essentielle pour soulager les symptômes (fatigue, troubles de la marche, douleurs, troubles urinaires...). Celle-ci repose sur un accompagnement pluridisciplinaire généralement coordonné par un service de médecine physique et réadaptation. Les traitements peuvent être médicamenteux ou non. 
Pour toute question sur votre traitement ou votre suivi :